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Kim LEROY, dessinatrice

Je dessine comme je rêve, mes dessins ont plusieurs sens de lecture, ils comportent parfois beaucoup de détails. Je peux dessiner une idée, et cette idée m’amène à une autre idée, qui me fait dessiner encore autre chose et peut parfois changer le sens premier du dessin.  Je ne sais pas à l’avance comment le dessin final sera.

 Des gribouillis absurdes et burlesques. J’aime aborder les clichés, réparer les normes, mettre en évidence des incohérences comme si elles étaient des faits établis. Un homme arrose une affiche de Betty Davis, un autre porte la culotte…

Il est parfois nécessaire de cacher pour mieux montrer, cacher une silhouette féminine derrière un drap qui cache en réalité les grands noms scientifiques.

J’utilise le noir et blanc car je trouve qu’il permet de mieux saisir le trait, et aussi parce qu’ainsi tout le monde devient gris. Les nuances de blanc et de noir permettent de mettre l’accent sur certains détails. J’aime aussi jouer avec la perspective et ainsi créer plusieurs champs qui donnent de la profondeur au dessin. La verticalité disparait au travers de mon trait.

Je travaille sur des formats assez petits ( A4, A3 généralement) et j’aime glisser dans mes dessins des références cinématographiques, littéraires et musicales, car elles sont indissociables de ma création artistique, faire avec ce que les autres ont fait, permet donner une autre vision au spectateur, et il peut contextualiser mon dessin.

Je crée en utilisant mon imagination, elle me permet de tout dessiner, je ne veux rien m’interdire, je n’ai pas de sujets tabous, ils arrivent à un moment où il est nécessaire pour moi de mettre en évidence telle forme, telle action. Je me laisse guider par mon esprit qui est en perpétuel évolution. J’aime avoir des muses. Souvent des proches, des intimes mais parfois ce sont ausssi des inconnus croisés dans la rue. Cela devient un monde à imaginer, à rêver, à dessiner.

Le dessin me permet de dire ce que je n’arrive pas à exprimer sous une autre forme.

J’aspire à toute nouvelle forme de consécration, la mise en évidence de tous nos paradoxes sociétaux, et l’émergence de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes. L’art est plus que jamais essentiel à notre avenir.

En juin 2019 je m’inscris à la Maison Des Artistes.

En décembre 2021,  j’expose mes dessins avec ma mère Hèlène LAZOWINSKY, intitulée «  Mère & Fille » l’exposition s’attache à montrer l’Homme sous toutes ses formes, bien que traité de manière totalement différente nous mettons en avant cette complémentarité évidente à travers nos deux univers.

En janvier 2022, j’expose durant un mois à la mairie de Trélissac en partenariat avec l’artothèque. A cette occasion un reportage est réalisé par France 3, il est également visible sur Youtube  https://www.youtube.com/watch?v=kBevAi5-Rfo

Depuis septembre, trois de mes dessins sont empruntables à l’artothèque de Trélissac.

En octobre, le Fond Départemental d’Art Contemporain de Dordogne achète quatre de mes dessins, je fais parti des acquisitions 2022.

 " Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre "

Edward HOPPER

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